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JO 2016 : Caster Semenya et ces championnes trop « testostéronées »

Le cas de la Sud-Africaine, sacrée sur 800 m à Rio, samedi, illustre les difficultés de l’athlétisme à gérer le dossier sensible des sportives qui produisent trop d’hormones mâles.

Par  (Rio de Janeiro, envoyé spécial)

Publié le 19 août 2016 à 06h46, modifié le 01 mai 2019 à 12h59

Temps de Lecture 13 min.

Elle n’aime pas trop parler, encore moins s’exposer. Elle est pourtant, incontestablement, l’une des stars des Jeux de Rio. Victorieuse du 800 m samedi 20 août en fin de soirée, sur la piste du stade Engenhao, Caster Semenya a remporté le premier or olympique de sa carrière. Même dans une épreuve traditionnellement tactique, la marge de la Sud-Africaine sur la concurrence était trop importante pour que l’on envisage une autre issue. A 25 ans, voici donc venu le temps de la consécration pour celle qui porta le drapeau de son pays lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Londres, en 2012. Il y a quatre ans, Semenya avait été privée d’or par Mariya Savinova. La Russe a ­depuis reconnu s’être dopée, et l’Agence mondiale antidopage (AMA) a requis à son encontre une suspension à vie.

Lire aussi notre portrait : Article réservé à nos abonnés Un sourire à toute épreuve

Ce qui est quasiment certain, aussi, c’est qu’à l’heure du podium les commentaires autour de la performance de Semenya risquent de se déplacer vers le domaine extrasportif. Empruntant au passage des terrains aussi glissants qu’une piste de tartan balayée par le crachin. Le même ­refrain depuis sept ans. A son corps ­défendant, Caster Semenya aimante les remarques sur son physique. A propos de ces épaules, trop larges. De cette poitrine, jugée trop plate. De cette mâchoire, un peu trop carrée. Sans oublier cette façon de courir, trop en puissance. La Sud-Africaine le sait : si elle réussit à larguer toutes ses adversaires, elle se fait toujours rattraper par les ­remarques insidieuses de ses détracteurs. Ceux qui lui reprochent d’être un peu « trop » tout, mais pas assez féminine.

A qui la faute ? Aux préjugés sexistes consistant à railler les sportives qui ­feraient « trop mec » ? Sans aucun doute. Au contexte de méfiance généralisée, sur fond d’exploits frelatés et de sportifs ­régulièrement rattrapés par des affaires de triche ? Peut-être. Même si cela ne ­représente pas un gage de probité, la ­native de Polokwane n’a jamais été ­contrôlée positive, ni impliquée dans un scandale de dopage malgré la présence aux Mondiaux de 2009 dans la délégation sud-africaine d’Eckart Arbeit, médecin allemand qui administra des anabolisants du temps de l’ex-RDA.

Anomalie génétique

Si Caster Semenya semble constamment entourée d’un halo de suspicion, c’est surtout parce que la Fédération ­internationale d’athlétisme (IAAF) lui a collé une étiquette dont elle n’arrive pas à se défaire : « athlète atteinte d’hyperandrogénie ». Comprendre : une femme produisant naturellement une quantité élevée d’hormones mâles. Caster Semenya serait « trop testostéronée ». Elle ne ­concourrait pas avec les mêmes armes que les autres athlètes. Nulle triche là-dessous, juste une simple anomalie génétique. Son cas illustre toutefois les dérives et le fiasco de la politique de l’IAAF dans la gestion de ce dossier sensible.

Petit flash-back. Mondiaux de Berlin, août 2009. Alors qu’Usain Bolt établit un nouveau record du monde du 100 m (9’’ 58), l’autre sensation, sur la piste bleue de l’Olympiastadion, est une jeune femme de 18 ans. Inconnue du grand ­public, Semenya écrase la finale du 800 m en 1’ 55’’ 45. Soit plus de deux ­secondes d’avance sur sa dauphine, la ­Kényane Janeth Jepkosgei. Et pas si loin de la sulfureuse référence mondiale, établie en 1983 par la Tchèque Jarmila Kratochvilova (1’ 53’’ 28). En haut lieu, à l’IAAF, l’inquiétude règne. La fédération a fait procéder à un test de féminité sur la Sud-Africaine. Conclusion : Caster Semenya est intersexuée et présente un taux élevé de testostérone.

Or, pour les experts de l’IAAF, cette hormone, du groupe des androgènes, est l’un des principaux facteurs explicatifs de la performance. Craignant que les athlètes comme Semenya ne dominent trop les compétitions féminines, et faussent ainsi la concurrence, surtout dans les courses allant du 400 m au 1 500 m, l’IAAF décide de mettre en place un règlement « régissant la qualification des femmes présentant une hyperandrogénie ». Le texte entre en vigueur en mai 2011. Il interdit aux femmes ayant un taux de testostérone supérieur à 10 nanomoles par litre de participer aux compétitions féminines. Les athlètes atteintes d’hyperandrogénie doivent donc choisir : subir une opération et/ou suivre un traitement hormonal pour faire baisser leur taux, ou bien dire au revoir aux compétitions internationales. Le Comité international olympique approuve.

Suspicion médiatique

Dans son règlement, l’IAAF mentionne l’importance du « respect de la confiden­tialité dans toute la démarche médicale et la prévention de la médiatisation de ces ­situations ». Elle précise que le choix de l’athlète, dans la décision de suivre ou non un traitement, doit être éclairé. Jeu de dupes. La « confidentialité » ? C’est Nick Davies lui-même, alors porte-parole de l’IAAF, qui a confirmé aux journalistes que Semenya était atteinte d’hyperandrogénie. Et comment assurer une quelconque confidentialité, dès lors que la mise à l’écart de certaines athlètes des compétitions entraîne très vite une suspicion médiatique ? Les noms de la ­Kényane Margaret Wambui ou de la ­Burundaise Francine Niyonsaba, deux des meilleures spécialistes mondiales du 800 m, ont été régulièrement évoqués dans la presse, entourés de ce même halo de méfiance.

En avril 2013, le professeur Charles ­Sultan, endocrinologue au CHU de Montpellier, a voulu communiquer sur la ­situation de quatre athlètes atteintes d’hyper­androgénie. Ces sportives, dont certaines possédaient des mini-testicules, présentaient un trouble de la différenciation sexuelle. Elles ont été opérées – clitoridectomie, gonadectomie pour certaines, vaginoplastie – par une équipe de médecins français, en collaboration avec la commission médicale de l’IAAF, où le docteur Stéphane Bermon coordonne le groupe de travail sur l’hyperandrogénie. Le professeur Sultan avait fixé une date pour la conférence de presse, envoyé des e-mails à certains journalistes. Mais, au printemps 2013, il a finalement tout annulé au dernier moment. L’un de ses confrères l’avait alerté sur les risques de « poursuites judiciaires ».

Toujours est-il que l’étude a été publiée − sans le nom ni la nationalité ou la date de naissance des athlètes − dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, quelques semaines plus tard. Et que l’une de ces sportives a non seulement été diagnostiquée à 18 anscomme Semenya, mais qu’ellea exactement sa taille et son poids. On a connu mieux pour préserver l’anonymat d’une athlète qui ­assure publiquement ne pas avoir subi de traitement hormonal afin de ­répondre aux critères de l’IAAF. Après avoir ­approuvé le principe d’un entretien, le docteur Sultan n’a finalement pas donné suite aux sollicitations du Monde.

Marchandage

Derrière le « consentement éclairé » de l’athlète se cache parfois une forme de chantage qui ne dit pas son nom. Un marchandage dans lequel la toute-puissante IAAF s’est offert le droit de pouvoir écarter les récalcitrantes. Le Monde s’est procuré un document inédit et éclairant sur le ­sujet. La lettre est datée du 2 juillet 2013, à quelques semaines des Mondiaux de Moscou, et adressée au président de la ­fédération burundaise. Estampillée du sceau de la fédération ­internationale, elle est signée par Gabriel Dollé, alors directeur du département médical et antidopage de l’IAAF et aujourd’hui mis en examen dans l’affaire de corruption qui a ébranlé la fédération fin 2015. « Des ­contrôles urinaires et sanguins réalisés en 2012 par l’IAAF sur Mlle Niyonsaba ont révélé un état d’hyperandrogénie présumé, caractérisé par des concentrations anormalement élevées de testostérone, est-il écrit. (…) L’objet de ce courrier est de vous informer que ces ­résultats, maintenant en possession de l’IAAF, confirment une situation médicale susceptible de remettre en question la qualification de Mlle Niyonsaba pour les prochains championnats du monde d’athlétisme à Moscou. »

L’épée de Damoclès est clairement évoquée : derrière l’apparente liberté de choix, en cas de refus de traitement, la sportive s’expose à une « inéligibilité ». « Nous vous rappelons que cette procédure ne s’applique qu’à la condition que l’athlète ait exprimé son intention de participer à des compétitions internationales d’athlétisme, et que cette dernière peut choisir à tout moment, pour des raisons personnelles, de ne plus se conformer aux préconisations dans le cadre de la mise en œuvre du règlement de l’IAAF, est-il précisé dans le courrier. Une telle décision pourrait entraîner automatiquement l’inéligibilité de l’athlète aux compétitions internationales. » Francine Niyonsaba ne participa finalement pas aux Mondiaux organisés en Russie, en août 2013. Son choix a-t-il été vraiment si « éclairé » ? Dans le courrier du 2 juillet 2013, son ­hyperandrogénie est désignée comme « une situation médicale susceptible de mettre en danger sa santé ».

Souvent issues de zones rurales dans des pays en voie de développement, les athlètes visées par ce genre de courrier ne s’expriment quasiment jamais dans les médias. Une seule l’a fait : la sprinteuse indienne Dutee Chand, présente à Rio de Janeiro sur l’épreuve du 100 m, qui est même allée jusque devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour faire entendre sa cause, alors que sa fédération nationale voulait la priver de compétition. En juillet 2015, le TAS lui a donné raison. La plus haute juridiction sportive a décidé de suspendre pour deux ans le règlement de l’IAAF sur l’hyperandrogénie, en attendant de plus amples preuves scientifiques sur le rôle de la testostérone dans la performance. A Rio, à la différence de Londres, pas de seuil à respecter, donc.

Incitation au dopage

La décision du TAS, longue de plus de 160 pages, dévoile le fait qu’entre 2011 et 2015 une trentaine d’athlètes ont été ­concernées par le règlement de l’IAAF. Surtout, la lecture de ce document apparaît très instructive pour mieux saisir le débat autour de l’hyperandrogénie et la nécessité ou non de sa régulation. Athlètes, experts scientifiques, avocats : la question divise. Devant les juristes lausannois, Stéphane Bermon, le spécialiste du sujet à la fédération internationale – il a décliné les sollicitations du Monde, renvoyant à la décision du TAS –, assure qu’« à aucun moment la chirurgie n’a été présentée comme nécessaire afin d’être éligible pour concourir ». Il souligne qu’aucune athlète ne s’est plainte d’avoir été forcée à une quelconque opération. D’après lui, ne figurent au-dessus du taux de 10 nanomoles par litre que des athlètes dopées ou présentant un trouble de la différenciation sexuelle. Il affirme qu’un haut niveau de testostérone ­apporte « un avantage très important ». Le médecin ajoute que la présence de sportives atteintes d’hyperandrogénie pourrait même « inciter d’autres athlètes à se doper afin d’être capables de concourir à ce niveau ». Les dirigeants de l’IAAF assurent vouloir maintenir l’équité dans les compétitions féminines.

« Un taux de testostérone naturellement élevé n’est qu’une caractéristique génétique exceptionnelle de plus, et il n’est pas justifiable d’exclure des femmes avec un haut niveau de testostérone à cause de leurs gènes naturels »

Les défenseurs de Dutee Chand, dont le professeur Richard Holt, spécialiste de l’endocrinologie à l’université de Southampton, ont eu beau jeu de montrer que certains athlètes masculins présentaient des taux de testostérone inférieurs aux 10 nanomoles par litre, et que la frontière n’est pas si claire entre les deux sexes. Pour eux, le règlement de l’IAAF est « discriminatoire », disproportionné et inefficace. Surtout, ils avancent que le rôle joué par la testostérone dans la performance n’est pas clairement établi, sur le plan scientifique. Un argument qu’a jugé recevable le TAS. « Le premier point que nous avons avancé et qui a été accepté réside dans le fait que tous les plus grands athlètes ont des ­caractéristiques génétiques exceptionnelles par rapport au reste de la société, ­explique au Monde ­James Bunting, l’avocat qui a défendu Dutee Chand devant le TAS. Un taux de testostérone naturellement élevé n’est qu’une caractéristique génétique exceptionnelle de plus, et il n’est pas justifiable d’exclure des femmes avec un haut niveau de testostérone à cause de leurs gènes naturels. »

Pour James Bunting, les bonnes intentions affichées par l’IAAF, à savoir préserver l’équité de la compétition, ne sont pas suffisantes pour justifier ce type de règlement : « Il n’y a pas besoin d’agir avec malveillance pour violer des droits ­humains. Ce qu’il s’est passé dans ce cas, c’est qu’un règlement a été créé et que le TAS l’a jugé discriminatoire. Le TAS a également noté qu’il causait un préjudice ­important aux femmes. »

« Pour moi, ce n’est pas une femme »

Le 3 décembre 2014, des athlètes de haut niveau, des professionnels de la santé et des militants des droits de l’homme ont signé une lettre soutenant Dutee Chand. L’Australienne Madeleine Pape, qui a témoigné en faveur de la sprinteuse indienne devant le TAS, faisait partie des signataires. Mais cette ancienne spécialiste du 800 m le reconnaît volontiers : au début, comme beaucoup de coureuses, elle n’a pas vu d’un bon œil l’arrivée tonitruante de Caster Semenya. « A cette époque [vers 2009], je n’avais pas vraiment conscience de la complexité des différences sexuelles, ni même de la complexité de la performance. C’était plus ­facile pour moi de rejeter la performance de Caster Semenya en la jugeant injuste. Parce que je n’avais pas très bien ­concouru, et qu’en athlétisme les athlètes occidentaux, surtout dans les épreuves de demi-fond, ont du mal à rivaliser avec la profondeur de talents du monde entier. C’était plus aisé pour moi de crucifier Caster Semenya que de célébrer son exceptionnelle performance. »

Madeleine Pape déplore « des frontières que l’on installe autour de la catégorie féminine, et qui ne s’appliquent pas aux hommes. On ne se pose même pas ce genre de questions pour les athlètes masculins »

L’Australienne n’était pas la seule à avoir du mal à applaudir la Sud-Africaine. La Russe Mariya Savinova, avant que l’on ne découvre que ses exploits étaient frelatés, confiait aux journalistes, tout en sous-entendus : « Regardez là… » Participante aux Mondiaux de Berlin, en 2009, l’Italienne Elisa Cusma Piccione se fendit d’une ­déclaration encore moins élégante : « Pour moi, ce n’est pas une femme. » La Britannique Jennifer Meadows, spécialiste du 800 m, est l’une des rares coureuses à afficher son soutien à Semenya. Sans être naïve sur la façon dont est perçue la championne. En 2010, lors du retour de Semenya sur les pistes, après un an d’absence, Meadows déplora : « Pour être honnête, je ne crois pas qu’elle soit bien acceptée [par ses rivales]. »

Madeleine Pape, qui a suivi des études sur la sociologie du genre, a complètement changé de vision. « Désormais, la question se pose en des termes différents pour moi, déclare-t-elle. Suis-je hypocrite ou vais-je joindre l’acte à la parole ? Je ne peux pas dire d’un côté : “Oui, j’accepte ­Dutee Chand et Caster Semenya en tant que femmes”, et ajouter : “Mais c’est juste que, pour être une femme en athlétisme, les règles sont un peu différentes.” Je ne pense pas qu’il soit correct de dire ça. Soit vous acceptez ces personnes, soit non. Je les accepte en tant que femmes et elles ont donc le droit de courir en tant que femmes, sans conditions. » La jeune femme de 32 ans déplore « des frontières que l’on installe autour de la catégorie féminine, et qui ne s’appliquent pas aux hommes. On ne se pose même pas ce genre de questions pour les athlètes masculins ».

« Pseudo-preuves scientifiques »

Katrina Karkazis, chercheuse en bioéthique à l’université de Stanford, soutient depuis longtemps les sportives atteintes d’hyperandrogénie. Elle dénonce toute volonté de réglementation : « Très tôt, j’ai eu beaucoup d’interrogations sur les preuves scientifiques qui ont été rassemblées pour venir soutenir ces règles. Elles sont discriminatoires, mais je me suis aussi ­intéressée au fait que ce qui est présenté comme étant scientifique ne l’est pas du tout. C’est un patchwork de pseudo-preuves scientifiques collectées pour venir soutenir l’idée d’une réglementation. »

Malgré les critiques, l’IAAF n’a toujours pas abandonné l’idée de réguler le ­niveau de testostérone pour les compétitions ­féminines. « Nous avons été surpris par la décision du TAS, et je pense que le CIO l’a été aussi, a déclaré Sebastian Coe, le président de la fédération internationale, mercredi 10 août à Rio. Nous allons nous pencher sur ce problème à nouveau et saisir le TAS l’an prochain. » La tâche s’annonce ­ardue. Dans sa décision, la ­juridiction établie à Lausanne résume l’ampleur de ces « défis importants » pour la fédération ­internationale : « En tant qu’instance chargée de poser les ­règles de l’athlétisme, l’IAAF est confrontée à la ­tâche peu enviable de concilier l’existence du système en vigueur dans ce sport, où il existe des catégories masculine et féminine, avec la réalité biologique au sein de laquelle il existe une continuité sans frontière nette entre hommes et femmes. Etablir des règles permettant de concourir dans telle ou telle ­catégorie, tout en respectant les deux principes énoncés plus haut et en assurant l’équité pour les athlètes, est une tâche difficile qui soulève des problèmes scientifiques, éthiques et légaux. »

Quelle place donner à ces athlètes qui ne rentrent pas tout à fait dans le système binaire de l’athlétisme ? En ­attendant de futurs rebondissements sur cet épineux dossier, Caster Semenya, avec sa victoire sur la piste de Rio, s’est fait une place au panthéon olympique. Hommes et femmes confondus.

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