Olivier Besancenot

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Olivier Besancenot
Illustration.
Olivier Besancenot en 2012.
Fonctions
Porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste

(2 ans, 1 mois et 30 jours)
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Myriam Martin
Christine Poupin
Porte-parole de la
Ligue communiste révolutionnaire

(7 ans)
Avec Alain Krivine
Roseline Vachetta
Prédécesseur Alain Krivine
Successeur Parti dissous
Biographie
Nom de naissance Olivier Christophe Besancenot
Date de naissance (49 ans)
Lieu de naissance Levallois-Perret
(Hauts-de-Seine)
Nationalité Française
Parti politique LCR (1991-2009)
NPA (depuis 2009)
Conjoint Stéphanie Chevrier
Diplômé de Université Paris-Nanterre
Profession Facteur

Olivier Besancenot ([ɔlivje bəzɑ̃sno][a]), né le à Levallois-Perret, est un homme politique français d'extrême gauche.

Facteur de profession, il est candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) aux élections présidentielles de 2002 et 2007, où il recueille respectivement 4,25 % et 4,08 % des voix. Jusqu'en 2011, il est porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), qui a succédé à la LCR.

Origines et carrière[modifier | modifier le code]

Né à Levallois-Perret, dans le département des Hauts-de-Seine, Olivier Besancenot est le fils d'un professeur de physique au collège et d'une psychologue scolaire.

Il passe sa jeunesse à Louviers, dans l'Eure, où il est scolarisé en collège et lycée[1],[2]. En 1996, il est diplômé d'une licence d'histoire de l'université Paris-Nanterre ; durant ses études supérieures, il milite à l'Union nationale des étudiants de France (UNEF)[3].

Facteur à partir de 1997, d'abord à Levallois-Perret puis à Neuilly-sur-Seine, il travaille à temps partiel[4]. Lors de la campagne présidentielle de 2007, il déclare toucher 1 000 euros nets par mois[5],[6] et fait état d’un patrimoine net de 37 000 euros une fois déduit le prêt bancaire qu'il lui reste à rembourser de son capital total de 277 640 euros[5],[7]. Depuis 2013, il travaille au guichet d'un bureau de poste dans le 18e arrondissement de Paris[8].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Débuts et ascension[modifier | modifier le code]

Ses premiers actes de militantisme se font à Louviers en 1988, alors qu'il a 14 ans, dans le cadre de l'association SOS Racisme ; il intègre alors les Jeunesses communistes révolutionnaires (JCR). En 1991, il adhère à la LCR, et devient membre du bureau national sept ans plus tard[9].

Avec d'autres employés, il fonde une section CGT dans le supermarché Shopi de Levallois-Perret, où il travaille pendant ses études. Membre de Sud-PTT à partir de 1997, il est attaché parlementaire d'Alain Krivine au Parlement européen entre 1999 et 2000. Alain Krivine, qui bénéficie de 5 000 euros pour payer des attachés parlementaires, lui en verse la moitié, soit 2 500 euros. Olivier Besancenot reverse la moitié de son salaire à son parti, ce qui lui laisse un revenu d'environ 1 250 euros. Il reprend ensuite son travail à La Poste (il déclare gagner environ 1 000 euros dans les années 2000)[10].

Élection présidentielle de 2002[modifier | modifier le code]

Olivier Besancenot en 2005.

En juin 2001, en vue de l'élection présidentielle de 2002, les militants de la LCR se prononcent à 68 % en faveur d’une candidature unique avec Lutte ouvrière, dont Arlette Laguiller est la porte-parole et candidate annoncée, et à 75 % pour la désignation d’Olivier Besancenot dans l'attente du résultat des négociations avec le parti trotskiste[11]. Désigné porte-parole de la LCR aux côtés d'Alain Krivine et de Roseline Vachetta, Olivier Besancenot devient, après l’échec des négociations avec LO et l’obtention de ses 500 signatures, le plus jeune candidat à ce scrutin (28 ans).

Il dénonce les profits réalisés par les entreprises qui ont selon lui trop souvent tendance à se répartir davantage entre les « patrons et les actionnaires », au détriment d'une « redistribution des richesses » aux salariés[12]. Avec pour slogan « Nos vies valent plus que leurs profits », il affiche comme priorités l'augmentation générale des salaires et des minima sociaux, l'interdiction des licenciements pour les entreprises bénéficiaires, la taxation des profits et des capitaux spéculatifs. Il a le soutien du philosophe Michel Onfray[13],[14] et du réalisateur britannique Ken Loach[15].

Inconnu du grand public lors de l'annonce de sa candidature, il connaît une nette progression dans les sondages lors des derniers jours de la campagne, passant de 0,5 à 4 %, dans les enquêtes de l'institut TNS Sofres[16]. Le 21 avril 2002, il recueille 4,25 % des suffrages exprimés (1,21 million de voix), derrière Arlette Laguiller (5,72 %)[17]. En vue du second tour, il appelle à faire barrage au candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen.

Lors des élections européennes de 2004, il est tête de liste LO-LCR en Île-de-France ; sa liste rassemble 2,78 % des suffrages, n’obtenant aucun siège[18]. Il défend le « non » au référendum de 2005 sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, jugeant celui-ci libéral et antisocial[19]. Cette même année, il devient membre et parrain du collectif « Devoirs de Mémoires »[20].

Élection présidentielle de 2007[modifier | modifier le code]

La victoire du « non » au référendum sur le traité européen motive plusieurs formations de la « gauche antilibérale » à poursuivre le rassemblement pour les élections nationales de 2007.

Olivier Besancenot en 2007.

En 2006, la LCR ne signe pas l'appel « pour un rassemblement antilibéral et des candidatures communes » car elle refuse la possibilité d'une alliance gouvernementale et parlementaire avec le Parti socialiste[21],[22],[23]. Le , la conférence nationale de la LCR annonce la candidature d'Olivier Besancenot pour l'élection présidentielle de 2007[24]. Dans le même temps, le parti propose de retirer son candidat au profit d'un candidat unitaire si les clarifications sont faites quant aux relations avec la direction du PS. En , Olivier Besancenot appelle la gauche antilibérale, notamment le PCF, qui soutient Marie-George Buffet, à se rassembler autour de sa candidature.

Le , en meeting à la Mutualité à Paris, devant plus de 4 000 spectateurs, ce qui en fait le plus gros meeting parisien du parti depuis 1968 et plusieurs milliers d'internautes, il expose son programme proposant l'interdiction des licenciements, une augmentation de tous les salaires de 300 , un SMIC à 1 500  net tout de suite, la construction d'un million de logements sociaux et la création d'un service public de la petite enfance ainsi que du quatrième âge[25].

Au premier tour, le , il recueille 4,08 % des suffrages exprimés (1,5 million de voix), ce qui le place en cinquième position, nettement devant Marie-George Buffet (1,93 %) et Arlette Laguiller (1,33 %)[26]. Pour le second tour, qui oppose Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal, il appelle à « voter contre Nicolas Sarkozy, sans pour autant soutenir Ségolène Royal » dans ce qui lui semble être un « référendum anti-Sarkozy »[27]. Alors que Nicolas Sarkozy vient d'être élu à la présidence de la République, Olivier Besancenot pose le constat (à propos des tentatives de rapprochements du PS avec l’UDF dans l'entre-deux tours) que « quand la gauche court après la droite, elle perd »[28].

Nouveau Parti anticapitaliste[modifier | modifier le code]

Dès , Olivier Besancenot appelle à la fondation d'un nouveau parti de gauche radicale sur « une base politique claire »[29]. Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) est officiellement lancé le 5 février 2009. Olivier Besancenot se voit alors devenir le porte-parole du parti.

Le , devenu une figure du paysage médiatique français, il est invité à l'émission de variétés de Michel Drucker Vivement dimanche. Cette médiatisation hors des débats télévisés classiques suscite des critiques à l’extrême gauche[30]. Olivier Besancenot répond qu’il s’agit d'un moyen de « plaider des causes en profitant d'une tribune permettant de s'adresser à des millions de personnes »[31]. Son passage est considéré comme un succès, l'émission réunissant jusqu'à 2,7 millions de téléspectateurs[32].

Le à Paris, lors du premier meeting du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), officiellement fondé en février 2009, Olivier Besancenot appelle à « changer ce monde avant qu'il ne nous écrase », légitimant la création d'un nouveau parti par une crise mondiale qui n'en est « qu'au début »[33].

Olivier Besancenot en 2010.

En vue des élections régionales de mars 2010, les militants du NPA votent en se divisant sur trois positions équivalentes, ce qui est considéré comme un revers pour la direction nationale[34]. Finalement, le conseil politique national acte l'échec des négociations avec le Front de gauche et présente ses propres listes dans 11 régions sur 21, tout en faisant campagne avec le FG dans trois régions et avec le Parti de gauche là où PS et PCF font liste commune. Tête de liste du NPA en Île-de-France, Olivier Besancenot recueille 3,1 % au premier tour au niveau régional[35],[36].

Après les élections cantonales de 2011, où le NPA fait un faible score et est peu présent sur la scène médiatique, Olivier Besancenot quitte le porte-parolat du parti, laissant sa place à Myriam Martin et Christine Poupin[37],[38]. En mai 2011, il annonce dans un courrier aux militants de son parti qu'il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle de 2012[39], prônant le renouvellement des générations et s'opposant à la « personnalisation à outrance » de la vie politique. Il fait à cette occasion référence à un appel du comité central de la Garde nationale le 25 mars 1871[40],[41], en en citant notamment un passage disant « Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre propre vie, souffrant des mêmes maux. (...) Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages »[42]. Philippe Poutou est désigné candidat, mais, faisant face à la dynamique de Jean-Luc Mélenchon (candidat du Front de gauche), celui-ci ne réitère pas les scores de son prédécesseur.

Chef de file du NPA (« Pour une Europe des travailleurs et des peuples, envoyons valser l'austérité et le gouvernement ! ») aux élections européennes de 2014 en Île-de-France[43], Olivier Besancenot et sa liste arrivent en 14e position avec 0,84 % des suffrages exprimés, derrière la liste Lutte ouvrière conduite par Nathalie Arthaud[44].

Le 30 novembre 2015, il est avec Noël Mamère et Jean-Baptiste Eyraud à l'initiative de l'« appel des 58 » dans lequel il indique son souhait de manifester pendant l'état d'urgence[45],[46]. En septembre 2017, il publie le livre Que faire de 1917 ? Une contre-histoire de la révolution russe, dans lequel il met en avant non le point de vue des « grands hommes » ou des partis, mais celui des « millions d’anonymes » qui ont vécu la révolution russe en s'organisant « dans des comités, dans des conseils, des soviets »[47].

Lors de son retour médiatique[48], il appelle à « un front commun » avec Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, Pierre Laurent et Nathalie Arthaud pour la mobilisation en soutien des fonctionnaires et cheminots du 22 mars 2018[49],[b][49]. Dans la foulée, douze partis et organisations de gauche, Insoumis compris, organisent une conférence de presse commune pour soutenir la grève[50]. À partir de novembre 2018, Olivier Besancenot soutient également le mouvement des Gilets jaunes : il estime qu'il s'agit d'une fronde sociale contre la vie chère, un mouvement populaire ni populiste ni poujadiste, et appelle à une grève générale[51],[52],[53].

Après l’échec de Philippe Poutou aux élections présidentielles de 2012 et de 2017 (respectivement 1,15 et 1,09 %) et du refus de celui-ci de se présenter une troisième fois (conformément à la ligne du parti), la possibilité d’une candidature d’Olivier Besancenot à l’élection présidentielle de 2022 a été envisagée. Dans Libération, l’essayiste Laurent-David Samama le présentait comme un possible « messie pour la gauche de la gauche » alors que Jean-Luc Mélenchon et le Parti socialiste apparaissaient affaiblis[54].

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Olivier Besancenot en 2012.

Affaire Taser-Besancenot[modifier | modifier le code]

Le , Olivier Besancenot, se basant sur un rapport d'Amnesty international, dénonce l’utilisation du Taser par les agents des forces de l’ordre. Il déclare pendant le Grand Journal de Canal+ : « Le problème de ce petit pistolet, qui a l'air d'un jouet tout simple et très sympathique, c'est que ça a déjà causé des dizaines de morts aux États-Unis », allant jusqu'à avancer le chiffre de 150 morts sur un site internet[55],[56]. Aussitôt, la société Taser France assigne en diffamation le porte-parole de la LCR ; l’entreprise est finalement déboutée de sa requête par le tribunal de grande instance de Paris[57].

L'affaire rebondit en , lorsque le magazine L'Express révèle qu'Olivier Besancenot a été espionné, entre et , pour le compte de cette société, par une officine de renseignement privée[58]. Des informations confidentielles comme le solde des comptes bancaires d'Olivier Besancenot et de sa compagne ont été obtenues grâce à d'anciens policiers ou des policiers en activité[56]. Il porte plainte contre X pour atteinte à l'intimité de la vie privée, violation de secret professionnel et recel de violation de secret professionnel. En , Antoine Di Zazzo, PDG de SMP Technologies, est condamné à 15 mois de prison avec sursis et à 10 000 euros d’amende. Les autres protagonistes de l’affaire écopent de peines allant de deux mois à un an avec sursis[59].

Affaire du centre de tri de Nanterre[modifier | modifier le code]

Olivier Besancenot lors d'une manifestation contre le projet de loi relative au renseignement, en .

Après une manifestation ayant eu lieu le , Jean-Baptiste Casanova, directeur du centre de tri de La Poste à Nanterre, porte plainte pour « violences volontaires aggravées en réunion »[60],[61]. Olivier Besancenot était venu soutenir des salariés grévistes de La Poste mettant en cause leurs conditions de travail, la privatisation du service public et souhaitant une augmentation de salaires. Accusé d'avoir une responsabilité dans la bousculade au cours de laquelle le directeur du centre de tri se serait blessé, Olivier Besancenot affirme qu’il s’agit d'une « simulation grossière de chute »[62]. Selon La Poste, le directeur a été blessé au coude et s'est vu délivrer un arrêt de travail de trois jours[63]. Un porte-parole du parquet déclare que lors de la confrontation entre le plaignant et les trois personnes mises en cause, « il n’est pas apparu que le plaignant soit en mesure de désigner tel ou tel »[62].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Olivier Besancenot a un fils avec l'éditrice Stéphanie Chevrier[64],[65].

Il se déclare athée[66].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Tout est à nous !, Denoël, 2002, (ISBN 2207253090).
  • Révolution ! 100 mots pour changer le monde, avec la collaboration de François Sabado, Flammarion, 2003 (ISBN 2290338281).
  • Che Guevara : une braise qui brûle encore, avec la collaboration de Michael Löwy, Éditions Mille et une nuits, 2007 (ISBN 9782755500431).
  • Prenons parti pour un socialisme du XXIe siècle, Éditions Mille et une nuits, janvier 2009 (coauteur : Daniel Bensaid).
  • Évolution & révolution (préface), Le Passager clandestin (éditions), 2008.
  • On a voté… et puis après ?, Le Cherche midi, collection "Documents", 2012.
  • La Conjuration des inégaux : la lutte des classes au XXIe siècle, Le cherche midi, 2014
  • Affinités révolutionnaires : nos étoiles rouges et noires, avec la collaboration de Michael Löwy, Éditions Mille et une nuits, août 2014, 260 p. (ISBN 9782755507225).
  • Le Véritable coût du capital, édition Autrement, 2015, (ISBN 9782746741775).
  • Que faire de 1917 ? Une contre-histoire de la révolution russe, édition Autrement, 2017 (ISBN 9782746745469).
  • Abdullah Öcalan, La Révolution communaliste, Libertalia, (ISBN 978-2-3772-9120-5). Préface uniquement
  • Le coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili, avec la collaboration de Michael Löwy, Editions Textuel, Collection « Petite Encyclopédie critique », août 2023, 160p, (ISBN : 978-2-84597-964-2).

Contributions musicales[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
  2. Il estime que la « bataille ferroviaire » représente un moment clé pour toutes les catégories professionnelles, car ce secteur est selon lui l'un des « plus combatifs du mouvement social » et un échec serait un très mauvais signal pour l'ensemble des secteurs professionnels

Références[modifier | modifier le code]

  1. Hortense Paillard, « Biographie : Qui est Olivier Besancenot ? », sur republique-des-lettres.fr, (consulté le ).
  2. RFI.fr
  3. Dominique Delpiroux, « UNEF : histoire d'une pépinière de dirigeants », ladepeche.fr,‎ (lire en ligne)
  4. France Europe Express, .
  5. a et b « Le patrimoine des candidats à la présidentielle », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. « Patrimoine : l’opération transparence des candidats », Le Figaro, .
  7. « Le patrimoine d'Olivier Besancenot », linternaute.com. Avec sa compagne, il est copropriétaire d'un appartement de 55 m2 dans le 18e arrondissement de Paris.
  8. Il l'a déclaré lors d'une interview de Jean-Jacques Bourdin, le 9 juin 2015 sur BFM TV.
  9. « L'actualité sur Olivier Besancenot par L'Obs », sur L'Obs (consulté le ).
  10. « Non, les médias ne protègent pas un Besancenot qui roule sur l'or », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Parti Communiste Internationaliste PCI », sur france-politique.fr (consulté le ).
  12. « Augmenter, c’est possible ! », premier paragraphe.
  13. « Michel Onfray : « Je vois qui propose et réalise l'union » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur L'Humanité, .
  14. « Michel Onfray: « je ne veux pas choisir entre les trois cageots de la gauche » », BFMTV,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Le réalisateur Ken Loach apporte son soutien au NPA de Besancenot », sur europe1.fr (consulté le ).
  16. Intentions de vote TNS Sofres
  17. « Déclaration du 24 avril 2002 relative aux résultats du premier tour de scrutin » sur le site du Conseil constitutionnel.
  18. Résultats des élections européennes de 2004 en Île-de-France, en ligne sur le site du ministère de l'Intérieur Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales
  19. « Non à la Constitution ! Oui aux revendications et à l’Europe des travailleurs ! » Premier Paragraphe
  20. « Olivier Besancenot », sur politique.net.
  21. « La LCR tentée par le solo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur L'Humanité, .
  22. « Drôles de jeux pour une union, par Michel Noblecourt », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Politique. La gauche antilibérale se cherche toujours un candidat. », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  24. Déclaration de la conférence nationale de la LCR des 24 et 25 juin 2006 sur la candidature à l'élection présidentielle
  25. Programme de la LCR
  26. Résultats de l'élection présidentielle
  27. « La gauche unie contre Sarkozy », Journal du dimanche, .
  28. « Élections 2007 : les réactions », Le Nouvel observateur, .
  29. « Besancenot propose un nouveau parti de gauche », Le Nouvel Observateur, 29 mai 2007.
  30. « Besancenot, un people parle au peuple », Libération,‎ (lire en ligne).
  31. « Besancenot souhaite plaider des causes », Le Nouvel Observateur, 22 juin 2008.
  32. « Très bonne audience pour Besancenot », Le Figaro, 12 mai 2008.
  33. « AFP: Avec le NPA, Besancenot veut "changer le monde avant qu'il ne nous écrase" », (version du sur Internet Archive)
  34. « La stratégie de Besancenot pour les régionales contestée », L'Express, 8 décembre 2009.
  35. « Elections régionales : Olivier Besancenot, tête de liste à contrecœur en Ile-de-France », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  36. « Résultats des élections régionales 2010 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  37. « Besancenot n'est plus le porte-parole du NPA », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Besancenot passe la main “avec plaisir” », dépêche AFP reprise par Le Figaro, 4 avril 2011.
  39. Le Parisien : Olivier Besancenot ne sera pas candidat
  40. « Élections à la Commune » [png] (Affiche), sur contretemps.eu, revue de critique communiste (consulté le ).
  41. « Élections à la Commune » [html] (affiche), sur ficedl.info, Fédération internationale des centres d'études et de documentation libertaires (consulté le ).
  42. Vivien Vergnaud, « 2012 : Besancenot jette l'éponge » (article en ligne), sur JDD.fr, Le Journal du dimanche, .
  43. [1]
  44. Résultats des élections européennes de 2014, circonscription Île-de-France, sur le site du ministère français de l’intérieur.
  45. Collectif, « L'appel des 58 : « Nous manifesterons pendant l'état d'urgence » », Club de Mediapart,‎ (lire en ligne).
  46. AFP, « État d'urgence : 58 personnalités revendiquent la liberté de manifester », Le Point,‎ (lire en ligne).
  47. « Olivier Besancenot : "J’ai voulu traiter de la révolution russe, vue du bas" », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  48. « VIDEO. Tournée des médias, appel à l'unité… Olivier Besancenot est de retour (et il a un plan) », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  49. a et b Le Point, magazine, « Mobilisation du 22 mars: Besancenot appelle à "un front commun" avec Mélenchon et Hamon », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  50. Cécile Amar, « La gauche unie derrière les cheminots : "Merci à Olivier Besancenot, notre lanceur d’alerte" », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  51. « "Gilets jaunes" : c'est "un mouvement populaire, pas populiste", estime Olivier Besancenot », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  52. « Sur les gilets jaunes, Besancenot se dit "solidaire, mais pas populiste" », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  53. BFMTV, « Gilets jaunes : Pour Besancenot, « ce n'est pas du poujadisme, c'est simplement ce qu'Emmanuel Macron engendre » », BFMTV (consulté le ).
  54. Laurent-David Samama, « 2022 : Besancenot, un messie pour la gauche de la gauche ? », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. Cf. Taser France poursuit Besancenot
  56. a et b « Besancenot contre Taser, l'affaire expliquée en 5 points », sur Les Inrocks, (consulté le ).
  57. « Taser France perd son procès en diffamation contre Olivier Besancenot », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  58. « Exclusif ! Besancenot : le leader de la LCR a été espionné », L'Express, .
  59. « Besancenot contre Taser, l’affaire expliquée en 5 points », lesinrocks.com, 31 janvier 2013.
  60. « Olivier Besancenot visé par une plainte de la Poste », dépêche France Info sur son site Internet.
  61. Sur le site internet du Point : Olivier Besancenot au commissariat sur une plainte de La Poste
  62. a et b « Olivier Besancenot entendu sur plainte d'un cadre de La Poste », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  63. « Olivier Besancenot au commissariat sur une plainte de La Poste », sur L'Obs, .
  64. « Stéphanie Chevrier, le parti des livres », Libération,‎ (lire en ligne).
  65. « Olivier Besancenot », 20 minutes, .
  66. « Onze candidats dévoilent leurs croyances et leurs visions de la laïcité », Le Monde, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Belleret, Génération Besancenot, dans Le Monde, .
  • Henri Weber, Lettre recommandée au facteur, Seuil, 2004.
  • Eric Hacquemand, Olivier Besancenot : l'irrésistible ascension de l'enfant de la gauche extrême, Éditions du rocher, 2008.
  • Denis Pingaud, L'Effet Besancenot, Seuil, 2008.
  • Julien Beauhaire, Olivier Besancenot ou la Révolution en recommandé, Res Publica, 2008.
  • Sabine Herold, Le Bouffon du roi, Éditions Michalon, 2009.
  • Renaud Dély, Besancenot : l'idiot utile du sarkozysme, Bourin Éditeur, 2009.

Documentaires[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]