Confédération nationale des travailleurs-Solidarité ouvrière

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Confédération nationale des travailleurs - solidarité ouvrière
Histoire
Fondation
Origine
Cadre
Zone d'activité
Type
Forme juridique
Structure
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Financement
Cotisations des membres[1]
Objectif
Émancipation des travailleurs, abolition des classes, égalité et justice sociale, gestion de la société par les producteurs
Méthode
Siège
4, rue de la Martinique
75018 Paris
Pays
Organisation
Membres
2000
Site web
Identifiants
SIREN

La Confédération Nationale des Travailleurs - Solidarité ouvrière (CNT-SO) est un syndicat anarcho-syndicaliste créé le 12 novembre 2012 à la suite d'une scission au sein de la Confédération nationale du travail (CNT)[2].

Historique[modifier | modifier le code]

L'origine de la scission remonte à un conflit autour du rôle des permanents syndicaux. Le syndicat du nettoyage et celui de la communication considérant alors qu'un poste permanent rémunéré de conseiller juridique est selon les adhérents de ces deux syndicats, indispensable au secteur du nettoyage.

En juin 2012, lors de la Foire de l'autogestion, une altercation a lieu entre des militants de la CNT Région parisienne et des membres du syndicat du nettoyage. À la suite de cela, le syndicat du nettoyage quitte la CNT. Si quelques syndiqués rejoignent l'Union syndicale Solidaires, la majorité fonde la CNT-SO.

Depuis, le syndicat s'est développé dans les secteurs du nettoyage, de la restauration et de l'hôtellerie, principalement à Paris, Lyon et Marseille.

Il est notamment à l'origine d'organisation de grèves de salariés du nettoyage dans ces villes pour les droits des salariés et contre la sous-traitance, comme à Marseille lors de plusieurs grèves au cours de l'année 2016[3], à Lyon en octobre-décembre 2017 dans le centre commercial de La Part-Dieu[4] ou encore à Paris avec une grève de plus de cent jours à l'Holiday Inn de Clichy commencée en octobre 2017[5],[6],[7].

Implantation et représentativité[modifier | modifier le code]

La CNT-SO est représentative dans plusieurs entreprises de nettoyage[8] et du bâtiment. Un syndicat étudiant local représentatif en est membre à Montpellier, le Syndicat de combat universitaire de Montpellier, rattaché à L'Alternative à l'échelle nationale[9].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Présentation générale de la CNT-SO », sur cnt-so.org, (consulté le ) : « La CNT-SO fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent·es, sans subventions de l’État ou du patronat. »[PDF]
  2. Commission Journal (mensuel), « CNT : Après la scission, quel futur ? », Alternative libertaire, no 223,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Myriam Guillaume, « Marseille : grève du nettoyage à l'hôtel Villa Massalia »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), La Marseillaise,
  4. « Nettoyage. Chez Samsic, à Lyon, elles refusent d’être des serpillières », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « «Dans la sous-traitance hôtelière, c’est de l’esclavage moderne» », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « « C’est de l’esclavage » : à l’Holiday Inn de Clichy, des salariés dénoncent leurs conditions de travail », sur Le Monde.fr (consulté le )
  7. « "Marre d'être des esclaves" : des salariés du nettoyage dénoncent leurs conditions de travail à l'Holiday Inn de Clichy », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. communiqué de la CNT-SO, « «ONET TRANSPORT IDF : LA CNT-SO SECONDE » », site de la CNT-SO,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. site internet, « Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM) », site du SCUM,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]