Dominique Voynet

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Dominique Voynet
Illustration.
Dominique Voynet en 2006.
Fonctions
Directrice de l'Agence régionale de santé de Mayotte

(1 an et 5 mois)
Prédécesseur Poste créé
Successeur Stéphanie Fréchet (intérim)
Olivier Brahic
Maire de Montreuil

(6 ans et 13 jours)
Prédécesseur Jean-Pierre Brard
Successeur Patrice Bessac
Sénatrice française

(7 ans et 4 jours)
Élection 26 septembre 2004
Circonscription Seine-Saint-Denis
Ministre de l'Aménagement du
territoire et de l'Environnement

(4 ans et 1 mois)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Lionel Jospin
Prédécesseur Jean-Claude Gaudin (Aménagement du territoire)
Corinne Lepage (Environnement)
Successeur Yves Cochet
Députée française

(1 mois et 3 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 3e du Jura
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique RCV
Prédécesseur Gilbert Barbier
Successeur André Vauchez
Députée européenne

(27 jours)
Prédécesseur Solange Fernex
Successeur Marie-Anne Isler-Béguin
Biographie
Nom de naissance Dominique Marie Denise Voynet
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Montbéliard (Doubs, France)
Nationalité Française
Parti politique Les Verts (1984-2010)
EÉLV (depuis 2010)
Diplômée de Université de Franche-Comté
Profession Anesthésiste, inspectrice générale des affaires sociales

Dominique Voynet

Dominique Voynet [dɔminik vwanɛ][1], née le à Montbéliard (Doubs), est une femme politique française, membre des Verts puis d’Europe Écologie Les Verts.

Elle est candidate des Verts aux élections présidentielles de 1995 (3,3 %) et de 2007 (1,6 %). Après avoir été ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement de 1997 à 2001, elle est sénatrice (2004-2011) et maire de Montreuil (2008-2014).

Médecin anesthésiste, nommée inspectrice générale des affaires sociales au tour extérieur en 2014, elle est à la tête de l'Agence régionale de santé de Mayotte de 2020 à 2021.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Dominique Marie Denise Voynet naît le à Montbéliard dans le département du Doubs du mariage de Jean Voynet, professeur, et de Monique Richard, directrice d'école[2],[3].

Elle est mère de deux filles : Marine et Jeanne[2].

Carrière de médecin[modifier | modifier le code]

Après avoir obtenu son baccalauréat, elle entame des études de médecine qu’elle achève à l’âge de 27 ans. Pendant ses études supérieures à la faculté de médecine de Besançon (1977-1982)[4], Dominique Voynet est infirmière de nuit, syndiquée à la CFDT. Elle fait des remplacements de médecins généralistes, puis spécialistes (1981-1985), se syndique au Syndicat de la médecine générale.

Son diplôme de docteur en médecine obtenu avec un certificat d'études spécialisées en anesthésie-réanimation, elle est anesthésiste-réanimatrice à l'hôpital de Dole de 1985 à 1989[2].

Militantisme écologiste[modifier | modifier le code]

Elle commence son militantisme écologique au sein de l'Association belfortaine de protection de la nature, combat les centrales nucléaires de Fessenheim et de Creys-Malville ainsi que la déforestation des Vosges.

Participant aux émissions de Radio ondes rouges, animatrice de Besançon écologie et du collectif Saône vivante-Doubs vivant, elle adhère également à Amnesty International. Son engagement pacifiste et écologiste se poursuit avec son adhésion au Front de lutte antimilitariste (FLAM) et aux Amis de la Terre - France, association qui avait investi le champ électoral et qui était devenue une des principales composantes de l'écologie des années 1970, sous l'impulsion de Brice Lalonde.

Elle fait partie, à Clichy en 1984, des fondateurs du parti Les Verts[5], né de la fusion du Parti écologiste (auparavant Mouvement d'écologie politique / MEP) et de la Confédération écologiste.

Ascension politique[modifier | modifier le code]

Chef de file des Verts de Besançon en 1985, elle devient députée européenne le 13 novembre 1991. Elle abandonne cette fonction le 10 décembre 1991 et devient alors porte-parole nationale des Verts[6]. Au sein du parti, elle fait partie des animateurs de la tendance « Les Verts pluriel » (1990-1994).

Porte-parole de l'opposition à Antoine Waechter au sein des Verts, elle remporte la victoire sur celui-ci en 1993, lors de l'assemblée générale de Lille où les Verts décident de négocier des alliances électorales de premier tour, à gauche exclusivement. C'est la fin de la théorie du « Ni, ni », qui estimait que les Verts pouvaient s'allier avec l'un ou l'autre camp selon les offres faites. Ce changement de stratégie, et les fortes tensions qui s'ensuivent au sein du mouvement, entraîneront un an plus tard le départ d'Antoine Waechter, qui fonde le Mouvement écologiste indépendant.

En 1992, Dominique Voynet est élue conseillère régionale de Franche-Comté, poste qu'elle quitte en 1994 pour se consacrer à la campagne présidentielle de 1995. Elle est en effet la candidate des Verts mais aussi d'une alliance à la « gauche de la gauche » comprenant l'Alternative rouge et verte (un parti héritier du PSU), et la Convention pour une alternative progressiste.

Élection présidentielle de 1995[modifier | modifier le code]

Candidate des Verts à l’élection présidentielle de 1995, elle obtient au premier tour 3,32 % des suffrages (1 010 681 voix)[7]. Conformément aux décisions de son parti, elle n'appelle pas à voter au second tour pour le candidat socialiste, Lionel Jospin.

Ministre de l'Environnement[modifier | modifier le code]

Dominique Voynet en 2005.

Dans le cadre des accords passés entre les Verts et le PS pour les élections législatives françaises de 1997, elle est élue députée de la 3e circonscription du Jura, battant le sortant, Gilbert Barbier (UDF). Elle entre dans le gouvernement de Lionel Jospin, dit de la « Gauche plurielle », comprenant les écologistes et des représentants des différentes formations de la gauche parlementaire. Nommée ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement (poste qu'elle conserve jusqu'en 2001), elle devient ainsi la première ministre issue des Verts dans une équipe gouvernementale en France.

Son passage au ministère de l'Environnement est marqué par l'adoption du protocole de Kyoto () où elle défend une position européenne forte aux côtés d'Angela Merkel, alors ministre de l'Environnement en Allemagne, et par la tenue d'une série de réunions des Nations unies sur le changement climatique, en vue de la mise en œuvre de ce texte. Ainsi, la 6e conférence internationale sur le climat se tient en à La Haye, alors que la France préside l’Union européenne. En tant que chef de la délégation européenne, Dominique Voynet y tient tête aux exigences américaines et se félicite d'avoir évité la conclusion d'« un accord faible »[8].

Elle fait voter la loi du 25 juin 1999 d'orientation pour l'aménagement et le développement durable du territoire, dite « loi Voynet », qui reconnaît l'intérêt des pays. Au titre de la compétence de son ministère dans l'aménagement du territoire, elle négocie des contrats de plan État-régions intégrant des mesures de diversification des modes de transport ou en faveur des énergies renouvelables et de l’agriculture biologique.

La loi sur la chasse qu'elle fait également voter vise notamment à définir les conditions d'un usage partagé des espaces naturels et ruraux entre les chasseurs et les autres usagers. Elle instaure un « jour de non-chasse » et permet à tout citoyen qui le désire, en rupture avec les dispositions de la loi Verdeille (1964), de s'opposer à l'inclusion de ses propriétés dans le territoire d'une association communale de chasse agréée, en raison de ses convictions personnelles. Le rôle de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, établissement public de l'État, est renforcé dans le domaine des études et des actions techniques ainsi que de la police de la chasse[9].

Dominique Voynet est critiquée dans certains milieux écologistes[réf. nécessaire] pour avoir permis la création du Laboratoire de recherche sur le stockage géologique des déchets nucléaires à Bure (Meuse)[10].

Elle est enfin critiquée à la suite de l'inscription par le ministre de l'Agriculture d'une variété d'OGM (le Maïs Bt) au catalogue officiel des espèces autorisées à la culture en France. Elle obtient pourtant que cette forme d'autorisation ne soit accordée qu'à cette seule variété et pour une durée de trois ans. Pour toutes les autres espèces, un moratoire est décidé[réf. nécessaire].

Lors de la marée noire consécutive au naufrage de l'Erika, en vacances sur l'île de la Réunion, Dominique Voynet est interrogée par France Soir pour son absence sur les lieux du sinistre. « Ma présence sur place avec un ciré et des bottes ne servirait à rien », rétorque-t-elle, en refusant d'interrompre ses congés[11]. Elle déclare par la suite en se rendant sur les côtes souillées par les hydrocarbures qu'il ne s'agit « pas [de] la catastrophe écologique du siècle ». L'événement ayant causé une grande émotion dans le public, cette remarque lui est aussi beaucoup reprochée[12]. Plus tard, afin de se défendre, elle accusera Météo France et tous les services de l’État de lui avoir menti[13].

Lors d’une négociation à Bruxelles en 2000, alors que la France tout comme le Royaume-Uni souhaitent que l’énergie nucléaire fasse partie des technologies considérées comme propres dans le mécanisme de développement propre (MDP) prévu par le protocole de Kyoto, elle désobéit à son mandat et rapporte de manière erronée la position anglaise pour arriver à ses fins. Dans le cadre de la crise énergétique mondiale de 2021-2023 une séquence incomplète tirée d’un documentaire est diffusée sur les réseaux sociaux et lui valent « des tombereaux d’insultes, des critiques, et parfois des menaces de morts. » Selon le documentaire, Dominique Voynet « a manipulé son gouvernement ». Interrogée sur ce point, Dominique Voynet assume avoir, en tant qu’antinucléaire, favorisé cette clause antinucléaire[14].

Dominique Voynet ne peut faire aboutir son projet de réforme de la politique de l'eau, préparé depuis et adopté en conseil de ministres le . Élue secrétaire nationale des Verts[15], elle démissionne du gouvernement le  ; elle est remplacée à son poste de ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement par Yves Cochet.

Après le gouvernement[modifier | modifier le code]

C'est en tant que cheffe de parti qu'elle anime les campagnes de 2002, dont celle de la présidentielle, pour laquelle Noël Mamère est le candidat du parti. Dans un contexte difficile, le candidat Vert franchit pour la première fois la barre des 5 % (1 495 673 voix, soit 5,24 %).

À nouveau candidate à la députation dans la 3e circonscription du Jura lors des élections législatives de , elle bénéficie du soutien du PS, du PCF et du PRG, mais elle est battue au second tour par son adversaire de droite, Jean-Marie Sermier (UMP).

L'assemblée fédérale de Nantes () ayant fait la critique de la fin de la période de participation gouvernementale, elle se retrouve mise en minorité. En , Gilles Lemaire lui succède.

En 2004, elle déclare dans le journal Le Monde qu'elle est en négociation avec le PS pour obtenir un siège sénatorial en Seine-Saint-Denis, négociation menée de son propre chef en dehors des Verts. C'est néanmoins dans le cadre d'accords entre les Verts et le PS, qu'elle est élue sénatrice de ce département[16] à l'instar de Jean Desessard et d'Alima Boumediene-Thiery à Paris. Elle rejoint ainsi au Sénat Marie-Christine Blandin, élue du Nord, jusqu'alors unique sénatrice verte.

Élection présidentielle de 2007[modifier | modifier le code]

Cécile Duflot et Dominique Voynet en 2007.

Candidate à l'investiture pour les Verts à l'élection présidentielle de 2007, Dominique Voynet arrive en tête du premier tour, devant Yves Cochet. Le second tour de la primaire n'ayant pas réussi à la départager d'Yves Cochet (deux voix les séparent, pour une participation de 60,85 %), un nouveau second tour est organisé. Dominique Voynet l’emporte finalement avec une avance de 57 voix sur Yves Cochet.

Candidate officielle des Verts pour l'élection présidentielle de 2007, elle est créditée de quelque 2 % d'intentions de vote par les sondages. Au soir du premier tour, 576 666 suffrages (1,57 %) se portent sur son nom[17]. Elle appelle à voter au second tour pour la candidate du PS, Ségolène Royal.

Maire de Montreuil[modifier | modifier le code]

Dominique Voynet, Mouna Viprey et les candidats de la liste « Montreuil, Vraiment ! » en 2008, à la mairie de Montreuil.

Le , elle annonce sa candidature aux élections municipales de 2008 à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Elle s’oppose au maire sortant, Jean-Pierre Brard, soutenu par le PCF, le PRG et le Parti socialiste (après que celui-ci a hésité entre lui et Dominique Voynet, qui avait demandé son soutien)[18].

À la tête d’une liste sur laquelle figurent des dissidents du PS (essentiellement des strausskaniens et des fabiusiens), des écologistes et des personnalités de la société civile, Dominique Voynet fait campagne sans aucun logo de parti politique sur ses affiches. Au premier tour, sa liste arrive en deuxième position, avec 32,5 %, derrière celle de Jean-Pierre Brard (39,4 % des voix). Au second tour, sa liste l’emporte, avec 54,2 % des suffrages[19]. Dominique Voynet est élue maire lors du premier conseil municipal, par 41 voix contre 12 bulletins nuls[20]. Elle devient une des rares femmes à diriger une ville de plus de 100 000 habitants[21].

Elle refuse de démissionner de son mandat de sénatrice, en contradiction avec sa promesse électorale d'être « une maire à plein temps » et avec la position des Verts sur le cumul des mandats[22],[23]. Les médias soulignent que les caractéristiques du scrutin sénatorial font qu'une démission de sa part ferait perdre aux Verts un de leurs cinq sièges au Sénat. Elle maintient toutefois son opposition au cumul des mandats[24]. Elle ne se représente pas au Sénat en 2011[25].

Durant son mandat, elle transforme le camp de Roms de Montreuil en « village » réalisé avec des conteneurs, alors que le squat africain devient propriété des gens qui y vivent grâce à un « financement solidaire ». Trois écoles en matériaux écologiques sont également édifiées et un nouveau système d'attribution des logements et des places en crèche est instauré[3].

Le , elle annonce qu'elle ne briguera pas un second mandat de maire de Montreuil en mars 2014, dénonçant le comportement de ses opposants à gauche et, de façon plus générale, la « dégradation de la vie politique française »[26],[27],[28]. Plusieurs observateurs politiques pointent une défaite annoncée qui l'aurait persuadée de se retirer[29],[30].

Inspectrice générale des affaires sociales[modifier | modifier le code]

Le , deux semaines après la fin de son mandat de maire, Dominique Voynet est nommée inspectrice générale des affaires sociales au 5e tour[31],[32]. À ce titre, elle est missionnée en avril 2018, aux côtés de Marcel Renouf, ancien préfet de Wallis-et-Futuna, pour « diriger conjointement les travaux d’une équipe interdisciplinaire » chargée de « redéfinir la coopération sanitaire dans un contexte de forte pression migratoire » en Guyane et à Mayotte[33].

Directrice de l'Agence régionale de santé de Mayotte[modifier | modifier le code]

Le 27 novembre 2019, le Conseil des ministres la nomme à la tête de l'Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte à compter du 1er janvier 2020[34]. À cette fonction, elle doit gérer la pandémie de Covid-19 à Mayotte. Début mai, elle s'oppose au député LR Mansour Kamardine, qui avait évoqué un « abandon coupable » de Mayotte par l'État, qualifiant ses propos de « gesticulation scandaleuse »[35]. Elle quitte ses fonctions en septembre 2021 pour prendre sa retraite[36].

Elle apporte son soutien à Yannick Jadot pour la primaire présidentielle de l'écologie de 2021[37]. Après son retour de Mayotte, elle s'installe à nouveau dans le Jura[38].

Retour en politique[modifier | modifier le code]

En 2022, elle est la seule candidate au poste de secrétaire régionale d’Europe Écologie-Les Verts en Bourgogne-Franche-Comté[39].

Prises de position[modifier | modifier le code]

En 2019, à la suite des accusations de harcèlement sexuel portées contre Denis Baupin par plusieurs membres d'Europe Écologie Les Verts, elle le soutient dans le cadre du procès en diffamation qu'il intente contre les médias ayant rendu l'affaire publique. Elle le qualifie à cette occasion de « dragueur » issu d'une « culture plutôt libertaire et soixante-huitarde »[40].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Dominique Voynet est nommée au grade de chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur le au titre de « ancienne ministre, ancienne sénatrice de Seine-Saint-Denis, maire de Montreuil ; 35 ans de services »[41].

Elle est nommée au grade d'officier de l'ordre national du Mérite le au titre de « ancienne ministre, ancienne sénatrice, directrice d'une agence régionale de santé ; 43 ans de services »[42].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Au gouvernement[modifier | modifier le code]

  • -  : ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement

À l'Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

Au Sénat[modifier | modifier le code]

Au Parlement européen[modifier | modifier le code]

  • 1991 : députée européenne

Au niveau local[modifier | modifier le code]

Parti politique[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
  2. a b et c Who's Who in France, édition 2015, {{p>.|2266}}.
  3. a et b Vanessa Schneider, « Dominique Voynet : Montreuil m'a tuée », M, le magazine du Monde, semaine du 8 février 2014, p. 48-53.
  4. « Dominique Voynet », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  5. Le Point magazine, « Dominique Voynet : Biographie et articles – Le Point », sur Le Point.fr (consulté le ).
  6. « Dominique Voynet - Biographie - Le Parisien », sur pratique.leparisien.fr (consulté le ).
  7. « Décision n° 95-79 PDR du 26 avril 1995 », sur Conseil constitutionnel (consulté le ).
  8. Collection des discours publics - discours - vie-publique.fr. « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  9. Loi no 2000-698 du 26 juillet 2000.
  10. Elle est en effet co-signataire du décret du 3 août 1999 qui charge l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs d'installer et d'exploiter dans cette commune un laboratoire souterrain destiné à étudier les formations géologiques profondes en vue d'y stocker des déchets radioactifs.
  11. « Les vacances d'un ministre ne sont pas de tout repos », sur LEFIGARO, (consulté le ).
  12. Archive INA sur la controverse et la vacance du gouvernement au moment de la catastrophe de l'Erika. Elle revient également sur cette période dans son interview au Politic Show.
  13. Presse Ocean, « DOSSIER ERIKA. Il y a vingt ans, la marée noire et la boulette de la ministre Voynet » Accès limité, sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  14. Jacques Pezet, Dominique Voynet a-t-elle avoué avoir «sabordé le nucléaire français» lors d’une négociation à Bruxelles en 2000 ?, liberation.fr, 15 décembre 2022
  15. Béatrice Gurrey, « Dominique Voynet quitte le gouvernement pour mieux y revenir », sur Le Monde, (consulté le ).
  16. « Anciens sénateurs Ve République : VOYNET Dominique », sur senat.fr.
  17. Déclaration du 25 avril 2007 relative aux résultats du premier tour de scrutin de l’élection du Président de la République, Journal officiel du 26 avril 2007.
  18. Matthieu Ecoiffier, « Montreuil : le PS toujours tiraillé entre Brard et Voynet »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur liberation.fr, (consulté le ).
  19. Marjorie Corcier, « À Montreuil, Voynet écrase Brard », sur LeParisien.fr, (consulté le ).
  20. AFP : « Dominique Voynet (Verts) élue maire de Montreuil » « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  21. Avec Hélène Mandroux (Montpellier), Maryse Joissains-Masini (Aix en Provence), Martine Aubry (Lille), Adeline Hazan (Reims), Valérie Fourneyron (Rouen) et Huguette Bello (Saint-Paul, Réunion).
  22. [PDF] « Statuts et Agrément intérieur », article XVI - A de l'Agrément intérieur (p. 16), disponible sur le site internet des Verts (consulté le 8 avril 2008).
  23. « Cumul : Dominique Voynet se donne le temps de la réflexion »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), NouvelObs.com, 20 mars 2008.
  24. Interview dans l'émission Le Sept dix de France Inter du 3 novembre 2009.
  25. « Voynet renonce au Sénat », sur leparisien.fr, .
  26. « Municipales : Dominique Voynet ne se représente pas à Montreuil », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  27. Voir sur tempsreel.nouvelobs.com.
  28. Dominique Voynet, « Je ne suis pas candidate à ma réélection à la mairie de Montreui », sur dominiquevoynet.eelv.fr, (consulté le ).
  29. Raphaëlle Besse Desmoulières, « À Montreuil, Dominique Voynet reste sa meilleure ennemie », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  30. Christophe Barbier, « Dominique Voynet en échec politique », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  31. Décret du 16 avril 2014 portant nomination (inspection générale des affaires sociales) - Mme VOYNET (Dominique).
  32. « Dominique Voynet nommée inspectrice générale des affaires sociales », sur L'Express, .
  33. « Mayotte et Guyane : Dominique Voynet missionnée pour travailler à des hôpitaux extraterritoriaux - Toute l'actualité des Outre-mer à 360° », sur outremers360.com, (consulté le ).
  34. « Macron : «Mayotte, c'est la France jusqu'au bout» », sur Libération.fr, (consulté le ).
  35. franceinfo, « À Mayotte, "nous ne sommes pas en situation de déconfiner", prévient la directrice de l’ARS Dominique Voynet », sur francetvinfo.fr, Franceinfo, (consulté le ).
  36. Dominique Voynet s'en va après deux ans à la tête de l'ARS Mayotte. Mayotte La 1ère, 2 septembre 2021. Lire en ligne
  37. AFP, « Jadot (EELV) défend « une économie régulée économiquement et socialement » », sur Mediapart, (consulté le ).
  38. S. D., « Dominique Voynet : son retour dans le Jura nourrit déjà toutes les rumeurs », sur Le Progrès, (consulté le ).
  39. « L’ancienne ministre Dominique Voynet fait son retour en politique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. Émilie Trevert, « Affaire Baupin : le procès des mœurs écolos », sur Le Point, (consulté le ).
  41. Décret du portant promotion et nomination.
  42. Décret du portant promotion et nomination.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Murielle Szac, Dominique Voynet : une vraie nature, Omnibus,
  • Alexis Vrignon, « La candidature de Dominique Voynet à l’élection présidentielle de 1995 : professionnalisation politique et culture militante chez Les Verts », Histoire@Politique, no 44,‎ (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]