Jean-Christophe Lagarde

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Jean-Christophe Lagarde
Illustration.
Jean-Christophe Lagarde en 2015.
Fonctions
Président de l'Union des démocrates et indépendants

(7 ans, 11 mois et 7 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Yves Jégo (intérim)
Jean-Louis Borloo
Successeur Hervé Marseille
Président du groupe UDI et indépendants à l'Assemblée nationale

(4 ans, 6 mois et 24 jours)
Avec Franck Riester (2017-2018)
Législature XVe (Cinquième République)
Prédécesseur Stéphane Demilly
Successeur Dissolution du groupe
Député français

(20 ans et 2 jours)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
17 juin 2012
18 juin 2017
Circonscription 5e de la Seine-Saint-Denis
Législature XIIe, XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République)
Groupe politique UDF (2002-2007)
NC (2007-2012)
UDI/LC/UAI/UDI (2012-2022)
Prédécesseur Bernard Birsinger
Successeur Raquel Garrido
Maire de Drancy

(16 ans, 5 mois et 16 jours)
Élection 11 mars 2001
Réélection 16 mars 2008
30 mars 2014
Prédécesseur Gilbert Conte
Successeur Aude Lagarde
Conseiller général de la Seine-Saint-Denis

(1 an, 9 mois et 14 jours)
Élection 18 mars 2001
Circonscription Canton du Bourget
Prédécesseur Jacques Gonzalez
Successeur Vincent Capo-Canellas
Conseiller régional d'Île-de-France

(4 ans, 9 mois et 2 jours)
Élection 20 mars 1998
Président Jean-Paul Huchon
Biographie
Date de naissance (56 ans)
Lieu de naissance Châtellerault (France)
Nationalité Française
Parti politique UDF-CDS (1990-1995)
UDF-FD (1995-1998)
UDF (1998-2007)
NC (2007-2012)
UDI-FED (depuis 2012)
Profession Attaché de direction

Jean-Christophe Lagarde, né le à Châtellerault (Vienne), est un homme politique français.

Il est maire de Drancy de 2001 à 2017 et député de la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis de 2002 à 2022.

Membre de l’UDF et soutien de François Bayrou pendant la campagne présidentielle de 2007, il rejoint ensuite le Nouveau Centre, puis fonde en 2012 le parti de centre droit Force européenne démocrate. Il rejoint en parallèle l'Union des démocrates et indépendants (UDI), lancée par Jean-Louis Borloo et dont il devient président en 2014.

Au centre de plusieurs controverses et affaires judiciaires, il est battu puis démissionne de ses mandats et fonctions politiques en 2022, après avoir été condamné à une peine d’emprisonnement avec sursis et à deux ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics.

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Après sa scolarité dans les écoles de Drancy, il est surveillant dans plusieurs collèges du département, dont Drancy, pendant ses études en histoire ; il obtient une licence d'histoire. Il a été assistant parlementaire de Marc-Philippe Daubresse, député du Nord dans les années 90[1].

Famille et origines[modifier | modifier le code]

Sa famille s'installe à Drancy en 1970. Son père est informaticien et sa mère secrétaire[2]. Il est marié avec Aude Lavail-Lagarde, ancienne militante de l'UDF du Languedoc[3], élue conseillère départementale de Seine Saint-Denis en 2015 qui lui succède à la mairie de Drancy en [4].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Débuts et conseiller municipal[modifier | modifier le code]

Il s'engage en politique en 1987 en militant pour la campagne présidentielle de Raymond Barre[5], en 1989 il est élu conseiller municipal de Drancy sur la liste d'union RPR/UDF. Il fait campagne pour la liste de Simone Veil aux élections européennes de 1989[6]. En 1990, il adhère au Centre des démocrates sociaux. La même année, il devient président des Jeunes démocrates sociaux (JDS) de la Seine-Saint-Denis et délaisse ses études d'histoire[7]. Il rencontre François Bayrou lors d'un congrès dans les Pyrénées en 1991[réf. nécessaire].

Candidat de l'union UDF/RPR aux élections législatives de 1993 et de 1997 dans la cinquième circonscription de la Seine Saint-Denis, il est battu au premier tour par le député sortant Jean-Claude Gayssot.

Pendant les élections municipales de 1995, il est tête de liste de l'union de l'opposition à Drancy et met, pour la première fois de l'histoire locale, le maire sortant Maurice Nilès en ballotage, figure historique du Parti communiste français, résistant, ancien député et maire de la ville depuis trente-six ans. Celui-ci est cependant réélu.

Il est élu président national des JDS en 1996 puis des Jeunes UDF et conseiller régional d'Île-de-France en 1998 et le reste jusqu'en 2001.

Maire de Drancy et député[modifier | modifier le code]

Jean-Christophe Lagarde remporte les élections municipales de la ville de Drancy du dès le premier tour après 66 ans de gestion communiste dans une des villes de la ceinture rouge. Il est élu un an plus tard lors des élections législatives député dans la cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis, par 22 voix de majorité. Il gagne alors une circonscription ancrée à gauche depuis plus de 70 ans. À cette période, il fait partie du groupe UDF.

À l'automne 2005, il analyse les émeutes des banlieues[8] en ciblant les conséquences de "ghettoïsation" d'une partie des Français. Son analyse, divergeant de celle de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, lui vaut l'opprobre de l'UMP : Éric Raoult disant de lui qu'il est un « Sarkozy de l'UDF dans le 9-3 », et Roger Karoutchi, patron de l'UMP d'Île-de-France déclarant « C'est un sectaire qui est en train de mal tourner »[2].

Le , il devient le plus jeune vice-président de l'Assemblée nationale.

Porte-parole de François Bayrou lors de la campagne présidentielle de 2007, il affirme ses divergences en esquissant un rapprochement avec Ségolène Royal. Après le premier tour de l'élection présidentielle, il prend ses distances avec lui et se présente en candidat libre, après avoir refusé d'appeler à voter pour Nicolas Sarkozy. Lors des élections législatives de 2007, Jean-Christophe Lagarde se représente sans étiquette (ses documents de campagne feront mention des deux communes de sa circonscription Bobigny et Drancy en guise de tendance politique) pour un second mandat tout en étant investi sans l'avoir demandé par l'UDF[réf. nécessaire]. Il est réélu au second tour le avec 59,87 % des voix.

Deux jours après son élection, il annonce son adhésion au groupe Nouveau Centre, composé d'anciens parlementaires UDF qui avaient soutenu Nicolas Sarkozy entre les deux tours des présidentielles[9],[10]. Pourtant, le , il signe, avec 16 autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du  » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaire Marianne[11]. À la suite du refus de la loi rétroactive à l’Assemblée nationale, et sur proposition de Jean-Christophe Lagarde, le Nouveau Centre fait alliance avec le Fetia Api (financement : 870 000 d’euros pour le Nouveau Centre et 30 000 euros pour le Fetia Api). Le Fetia Api (« Nouvelle étoile ») est un parti politique de la Polynésie française, proche de l'UDF puis du Nouveau Centre qui le soutient (afin notamment de pouvoir bénéficier du financement public des partis politiques, plus aisé pour les partis qui se présentent outre-mer)[12].

En 2008, lors des élections municipales, Jean-Christophe Lagarde remporte à nouveau dès le premier tour la ville de Drancy avec 69,5 % des voix et emporte 42 sièges des 49 qui composent le conseil municipal[13].

Membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de l'Assemblée nationale[14], il est élu vice-président de l'Assemblée nationale le , en remplacement de Maurice Leroy, nommé ministre de la Ville dans le gouvernement Fillon 3, jusqu'à la fin de la mandature en . Il est vice-président du groupe d'amitié France-Qatar à l'Assemblée nationale de 2007 à 2012[15].

Le , alors qu'il s'était déjà montré hostile à la candidature du président de son parti Hervé Morin, il annonce son soutien à Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de la même année en cosignant une tribune dans Le Figaro avec d'autres parlementaires du Nouveau Centre et les ministres Maurice Leroy et François Sauvadet.

Candidat aux élections législatives de juin 2012 dans la cinquième circonscription de la Seine Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget), il est réélu le pour un troisième mandat par 56,73 % des suffrages exprimés. Il est élu le porte-parole du nouveau groupe centriste UDI présidé par Jean-Louis Borloo à l'Assemblée nationale avant le lancement de ce parti à ce nom.

Le , il annonce qu'il brigue un troisième mandat à la mairie de Drancy. Il est réélu avec 75,06 % des suffrages exprimés, lors du premier tour du , et sa liste remporte 45 sièges sur les 49 que compte le conseil municipal.

Le , il annonce son intention de démissionner de son mandat de maire de Drancy afin de se conformer à la loi sur le cumul des mandats et de proposer son épouse Aude Lagarde, sixième adjointe chargée des affaires sociales et des personnes âgées, pour lui succèder[16]. Le il est réélu pour un quatrième mandat de député. Ainsi qu'il l'avait annoncé, Aude Lagarde est élue maire le [4]. Il parraine la candidature de François Fillon (LR) pour l'élection présidentielle de 2017[17]. Cette même année, il est candidat à sa propre réélection lors des élections législatives de 2017, qu'il remporte.

Candidat à sa réélection lors des élections législatives de 2022, il est largement battu lors du second tour[18]. Moins d'un mois plus tard, les 8 et , il est élu adjoint à la maire de Drancy, sa femme, et chargé des grands projets[19], mais son élection est par deux fois invalidée[20]. Il est finalement élu à ce mandat de maire-adjoint par le conseil municipal du , et bénéficie à ce titre d'une indemnisation mensuelle de 3 878,99 , cumulable avec son allocation-chômage d’ancien député[21]. Il démissionne de son mandat d’adjoint en janvier 2023, un mois après sa condamnation à deux ans d’inéligibilité[22].

Président de l'UDI[modifier | modifier le code]

Jean-Christophe Lagarde a été numéro deux du Nouveau Centre en devenant président exécutif du nouveau parti centriste lors du congrès de Nîmes du . Il quitte cette fonction en même temps que le parti, en 2012[23]. Le , afin de débloquer la construction d'un parti centriste à partir du groupe parlementaire UDI, Jean-Christophe Lagarde annonce la création d'un nouveau parti de centre-droit, baptisé Force européenne démocrate[24]. Il participe alors à la mise en place du parti, l'Union des démocrates et indépendants.

Le , il annonce dans Le Journal du dimanche sa candidature à la présidence de l'UDI, rejoignant une course qui oppose déjà Jean-Christophe Fromantin, Yves Jégo (avec Chantal Jouanno) et Hervé Morin. Il déclare que « le centre n'est pas le milieu, la moyenne, la synthèse mais un autre chemin, une alternative pour notre pays » et entend « conquérir le pouvoir » en portant un « Centre conquérant »[25].

Il arrive en tête du premier tour, devançant Hervé Morin (35,9% contre 31,5%), et obtient pour le second le soutien d'Yves Jégo, arrivé troisième avec 21,5 % des voix[26]. La Seine-Saint-Denis et en particulier sa ville de Drancy lui apportent un soutien massif. Son département compte 2 192 votants (dont 1 377 pour Drancy), loin devant les Hauts-de-Seine avec 1 193 voix[27]. Il remporte le second tour et devient alors président de l'UDI[28].

Le , il est désigné vice-président du Parti démocrate européen[29].

Il figure symboliquement en dernière place de la liste de la Seine-Saint-Denis Les Républicains-UDI-MoDem conduite par Bruno Beschizza, dont la cheffe de file régionale est Valérie Pécresse, lors des élections régionales de 2015[30].

Il soutient Alain Juppé, à titre personnel, dès le premier tour de la primaire française de la droite et du centre de 2016, tandis que le Nouveau Centre, autre composante de l'UDI qu'il préside, soutient François Fillon pour le second tour[31],[32]. Après la victoire de François Fillon, il intègre, au sein de l'organigramme de l'équipe de campagne de ce dernier, son Conseil stratégique aux relations avec les partis[33]. Il suspend le soutien de l'UDI le à la suite de l'annonce de la convocation du candidat par les juges d'instruction en vue d'une probable mise en examen dans le cadre de l'affaire Fillon[34]. En , il dit ne plus vouloir d'alliance entre l'UDI et LR en cas d'élection de Laurent Wauquiez à la tête de LR[35].

En , Jean-Christophe Lagarde est désigné pour conduire la liste UDI aux élections européennes de 2019[36]. Cette liste, Les Européens, obtient 566 057 voix (2,50 % des suffrages) et aucun élu au Parlement européen[37].

Affaibli par des ennuis judiciaires, Jean-Christophe Lagarde a annoncé, le , qu'il quittait ses fonctions de président de l’UDI, l’élection de son successeur étant prévue le suivant[38],[39],[40].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Fiscalité[modifier | modifier le code]

Fin , il relaie à l'Assemblée nationale, avec des députés LR, un amendement portant sur la fiscalité des entrepôts et fourni par le Medef et la Confédération des petites et moyennes entreprises[41],[42],[43].

En , il prend position contre la taxe sur les GAFA de Bruno Le Maire[44], annonçant que le monopole de Google, Facebook et Amazon leur permettra de répercuter la taxe sur les PME et les artisans, ce qui se confirme en à la suite de la décision prise par Amazon[45].

Institutions[modifier | modifier le code]

Il estime que la baisse des dotations de l'État aux collectivités mise en place sous la présidence de François Hollande (11 milliards d’euros en trois ans) représente un « effort […] trop violent sur un délai trop court, alors qu’il aurait pu être supérieur sur un temps plus long »[5]. En Ile-de-France, il est pour la suppression des départements, dont les compétences scolaires reviendraient à la Région et les compétences sociales aux établissements publics territoriaux, qui doivent selon lui devenir des « établissements publics classiques »[5].

International[modifier | modifier le code]

Jean-Christophe Lagarde est pro-européen. Cependant, il n'approuve pas le cinquième élargissement de l'Union européenne contre lequel il vote en , risquant, selon lui, de rendre l'Union européenne moins gouvernable[note 1],[46],[47]. Pour les mêmes raisons, il s'oppose à la ratification du traité de Lisbonne en considérant qu'on « ne pourra pas poursuivre la construction européenne et l'intégration politique avec plus de 27 pays : l'Europe va être paralysée avec les institutions actuelles »[48]. Lors du référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Europe en 2005, Jean Christophe Lagarde fait campagne pour le « non », dénonçant la fin de la volonté fédéraliste européenne et jugeant le texte trop timoré, privilégiant une Europe uniquement économique contre la création d'une Europe politique[49]. En 2018, il prend position pour la création d'une politique migratoire commune dirigée par un « Ministère européen des migrations » : Celui-ci serait doté d'une administration fédérale de garde-côtes et de garde-frontières et serait en gestion du droit d'asile à l'échelle européenne[50]. Le , il conteste le veto de la Commission européenne sur le projet de fusion Alstom-Siemens, reprochant à l'UE de ne pas protéger ses entreprises et ses salariés de la concurrence mondiale, notamment chinoise[51].

En , Jean-Christophe Lagarde s'inquiète des conséquences d'un retrait des troupes américaines en Syrie pour les Kurdes[52]. En , en tant que président du groupe d’études de l’Assemblée nationale sur les Kurdes, il écrit une lettre ouverte à Emmanuel Macron[53] pour lui demander d’anticiper un éventuel retrait des troupes américaines, puis, en , à la suite de l'offensive de l'armée turque dans le nord de la Syrie, il demande des sanctions financières contre la Turquie : « il faut cesser d'être frileux par rapport à la Turquie […] il y a bien eu une réaction lorsque la Russie a envahi une partie de l'Ukraine et de la Crimée […] l'Union européenne a des moyens de faire pression sur la Turquie : 50% des exportions de la Turquie vont vers l'Europe, soit 84 milliards d'euros »[54].

Numérique[modifier | modifier le code]

En 2017, il alerte contre l'ingérence numérique du Cloud Act qui contraint les firmes américaines à fournir des données stockées sur leurs serveurs situés en Europe[55].

En 2018, il prend position pour la création d'un règlement européen sur la valorisation des données personnelles obligeant les opérateurs du numérique à rémunérer les utilisateurs dont ils collectent les données[44].

Société[modifier | modifier le code]

Il s'est prononcé en faveur de la légalisation du cannabis, estimant que cela poserait certes « des problèmes de santé publique, qui se posent de toute façon même avec la prohibition » mais que « les gains en termes de sécurité publique seraient considérables, car on pourrait ainsi éviter que se constituent à tous niveaux les mafias de la drogue »[56].

En 2004, il a voté contre la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques[57], parlant la veille des régionales une manipulation électoraliste, les cas problématiques étant peu nombreux. Dans son livre Les Hypocrisies françaises, Jean-Christophe Lagarde estime que l'État doit « trouver la place de l'islam en France ».

En 2007, il instaure la gratuité de la restauration scolaire dans la communauté de communes Le Bourget-Drancy en Seine Saint-Denis et dépose dans le même temps une proposition de loi pour généraliser la mesure dans toute la France[58].

En 2013, Jean-Christophe Lagarde vote en faveur du projet de loi sur le mariage homosexuel[59].

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Atteintes à la probité[modifier | modifier le code]

Favoritisme et abus de pouvoir[modifier | modifier le code]

Après plusieurs procédures lancées en 2010 alors qu'était pressentie son entrée au gouvernement[60], Jean-Christophe Lagarde est condamné en à 5 000 euros d’amende pour attribution illégale de marché public, dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (aussi appelée procédure de "plaider-coupable") à Paris[61].

Le , il est relaxé des poursuites pour favoritisme dont il faisait l'objet dans un dossier d'attribution de marché public accordé à un architecte pour la tribune du stade Guy-Môquet, à Drancy[62]. Le jugement est confirmé par la cour d'appel de Paris le [63].

Le , il est condamné pour procédure abusive contre un conseiller municipal d'opposition de Drancy[64].

Détournements de fonds publics[modifier | modifier le code]

En 2013, l'association de soutien à son action municipale rembourse 51 712 euros à la municipalité de Drancy pour des frais qu’elle avait indûment engagés au profit de l’association, ce qui lui permet d'éteindre les poursuites[61].

À la suite d'une plainte déposée en par Hacène Chibane, conseiller municipal d'opposition à la mairie de Drancy, une enquête préliminaire et des perquisitions sont menées à l'encontre de Jean-Christophe Lagarde en 2019 par le parquet national financier (PNF) mettant en cause l'activité d'assistante parlementaire de son épouse, Aude Lavail-Lagarde, entre 2002 et 2014[65] et de sa belle-mère, Monique Escolier-Lavail, entre et . Jean-Chistophe Lagade a versé à ce titre plus de 39 000 euros de salaires à sa belle-mère en échange de l'écriture d'un livre sur les PME qui n'a finalement jamais été publié[66],[67]. Le , le PNF requiert à l'encontre de Jean-Christophe Lagarde un an d'emprisonnement avec sursis, assorti d'une privation de ses droits civiques de cinq ans. Le 7 décembre 2022, le tribunal juge dans son délibéré que Jean-Christophe Lagarde s'est rendu coupable de détournement de fonds publics pour avoir versé à la mère de son épouse, Monique Escolier-Lavail, près de 40 000 euros de salaires dans le cadre d'un contrat « atypique, occulte »[68]. Il est condamnée à 10 mois de prison avec sursis, 60 000 euros d'amende et deux ans d'inéligibilité pour l'emploi fictif de sa belle-mère. Sa belle-mère et lui doivent par ailleurs payer près de 75 000 euros de dommages et intérêts à l'Assemblée nationale.

Infractions pénales[modifier | modifier le code]

Abus de confiance[modifier | modifier le code]

Le , une plainte pour abus de confiance est déposée contre lui par Aziz Zemouri, journaliste du Point, qui estime s'être fait manipuler pour publier un article à charge contre Raquel Garrido, candidate de La France insoumise, opposée à Jean-Christophe Lagarde durant les élections législatives de 2022 en Seine-Saint-Denis[69],[70]. Jean-Christophe Lagarde est placé en garde à vue le suivant dans le cadre de cette affaire, ainsi que l'un de ses anciens collaborateurs[71],[72],[66].

Détention d'arme[modifier | modifier le code]

Le , il est placé en garde à vue pour détention d'arme[73]. Ses proches auraient signalé une tentative de suicide[74].

Controverses[modifier | modifier le code]

Clientélisme[modifier | modifier le code]

Fin , un numéro de l'émission télévisée Pièces à conviction dénonce la gestion de la ville de Drancy par Jean-Christophe et Aude Lagarde. Selon le conseiller municipal d'opposition Hacène Chibane, les associations sont pour les deux maires « le bras armé pour tenir la ville », au moyen de subventions[75]. Ces pratiques auraient selon ses opposants également été constatées dans la mairie voisine de Bobigny (passée à l'UDI après une domination communiste de plusieurs décennies), afin de renforcer l'assise électorale de Jean-Christophe Lagarde[76].

Début 2020, il est l'objet d'un livre de la journaliste de l'AFP Ève Szeftel, intitulé Le Maire et les Barbares, une enquête sur le clientélisme qui le met en cause pour sa proximité avec le maire UDI de Bobigny de 2014 à 2020 Stéphane de Paoli. Selon elle, le député aurait eu recours à des méthodes clientélistes, impliquant des personnes condamnées par la justice ou des responsables religieux[77]. En novembre 2022, Jean-Christophe Lagarde est débouté de sa plainte en diffamation par le tribunal correctionnel de Versailles. Cité à comparaître par la défense, l'ancien préfet de la Seine-Saint-Denis Georges-François Leclerc relate à l'audience du 19 septembre des « actes graves et délibérés » et « des points de croisement incontestables entre ce qui est relaté dans ce livre et le contrôle de légalité que j’ai eu à pratiquer » à la municipalité de Bobigny[78].

Dérapages verbaux[modifier | modifier le code]

Le , il estime qu'avec son indemnité de député de 7 209,74 euros brut mensuels hors avantages (5 400 euros d'indemnité parlementaire) rapportée au nombre d'heures par semaine et aux week-ends travaillés, il gagne moins que le salaire moyen des Français qui s'élève à 2 957 euros bruts par mois[79],[80].

Le , Jean-Christophe Lagarde publie un communiqué de presse en réponse au journal Le Point après la publication d’un dossier consacré au « communautarisme » illustré par la photographie du député. Il utilise alors une citation du ministre de la propagande nazi, Joseph Goebbels, en mentionnant clairement le nom de son auteur[81],[82].

Le , invité de France Info, Jean Christophe Lagarde tient des propos virulents sur Éric Zemmour et finit par déclarer « Se foutre du monde au point de dire 'je suis un RPR', Monsieur Zemmour, si Monsieur Pasqua était là, il te filerait une balle dans la tête ». Jean-Christophe Lagarde a rapidement dit regretter son « expression totalement inappropriée »[83]. Plusieurs personnalités politiques ont condamné ces propos[84] comme Éric Ciotti qui les qualifie de « monstrueux » : « une déclaration d'une violence inouïe qui mérite des sanctions exemplaires »[85]. Pour Bernard Carayon, « le débat politique atteint une violence intolérable. Celle des mots annonce celle des actes. Et qu’un centriste, le comble, prête au défunt Charles Pasqua des intentions de meurtre est insupportable »[86].

Dissimulation[modifier | modifier le code]

En , le Parisien publie une déclaration où Jean-Christophe Lagarde reconnait avoir caché la construction d'une mosquée à Drancy, pour éviter des tensions[87]. En 2008, l'intéressé revient sur le sujet dans son ouvrage Les Hypocrisies françaises : Il invoque la nécessité pour l'État de « trouver la place de l'islam en France », afin d'éviter que cette religion ne soit une arme aux mains d'États étrangers, et dénonce ce qu’il appelle « les blocages et les illogismes de la société française ». Il a affirmé en 2010 ne pas avoir « caché » la construction de la mosquée, mais « simplement voulu éviter d'en faire un symbole ou un sujet de polémique. […] Ayant tenu la presse à l'écart […], je me suis attiré ce titre vengeur et fallacieux du Parisien car ils n'avaient pas aimé ne pas être les premiers informés »[88].

Publication[modifier | modifier le code]

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Deux autres députés, Bruno Bourg-Broc et Roland Chassain, membres de l'UMP, votent également contre lors de ce scrutin mais ont déclaré a posteriori avoir voulu voter pour.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « BIOGRAPHIE-DE-JEAN-CHRISTOPHE-LAGARDE », sur ludovicbouix.centerblog.net.
  2. a et b Bruno Jeudy, « Jean-Christophe Lagarde, l'homme qui rêve de "faire péter le système" », sur jclagarde.net (version du sur Internet Archive)
  3. « Drancy: le système Lagarde : Sa garde rapprochée », L'Express,‎ (lire en ligne)
  4. a et b Thomas Poupeau, « Drancy : « Mon nom, c’est Lagarde, mais mon prénom, c’est Aude !» », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  5. a b et c « Jean-Christophe Lagarde, maire de Drancy : “Les départements doivent disparaître au profit des territoires qui ont été créés” », sur Le Nouvel Économiste, (consulté le ).
  6. « Mort de Simone Veil : l'émotion d'Anne Hidalgo, Valérie Pécresse et Jean-Christophe Lagarde », sur France Bleu, (consulté le ).
  7. « UDI : Lagarde ou la victoire d'un "redoutable" tisseur de réseaux », sur Marianne, (consulté le ).
  8. « Jean-Christophe Lagarde La rage d'un jeune maire de banlieue », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  9. L'ex-Modem Jean-Christophe Lagarde rejoint le Nouveau centre, Le Nouvel Obs, 19 juin 2007
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  11. L'Appel républicain de Marianne dans Marianne no 565 du 16 février 2008.
  12. Julien Martin, « Comment les alliés de Sarkozy ont touché le jackpot à Tahiti », Rue89, nouvelobs.com, mis en ligne le 28 novembre 2007, consulté le 26 juin 2010
  13. « Nouveau conseil municipal »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  14. Groupe d'études sur le problème du Tibet
  15. Immensément riche, le petit émirat francophile multiplie les investissements dans l'Hexagone. Qui en a fait un partenaire économique et diplomatique de choix. Mais l'activisme qatarien commence à faire des vagues au sein du monde politique., Nathalie SILBERT, Les Echos, no 21108, 24 janvier 2012
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  19. Marc Taubert, « Défait aux législatives, Jean-Christophe Lagarde (UDI) élu maire-adjoint à Drancy lors d'un conseil municipal mouvementé : Moins d'un mois après sa défaite aux élections législatives, l'ancien député et patron de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a signé jeudi son retour aux affaires à Drancy en étant élu adjoint à la maire de la ville, sa femme Aude, lors d'un conseil municipal mouvementé », France 3 Paris Île-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Nathalie Revenu, « Drancy : le tribunal administratif annule les élections de Jean-Christophe Lagarde au poste d’adjoint : Sans surprise, le tribunal administratif a annulé les deux votes installant Jean-Christophe Lagarde au poste de 11e adjoint. La justice avait été saisie par Hacène Chibane, conseiller municipal d’opposition. L’audience de mercredi avait souligné les irrégularités des deux scrutins. Une troisième élection devra donc se tenir », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Hélène Haus, « Drancy : Jean-Christophe Lagarde réélu 11e adjoint au maire… pour la troisième fois : L’ancien député a été réélu dans la nuit de vendredi à samedi 11e adjoint par le conseil municipal. C’est la troisième fois que cette délibération est votée par la majorité. Les deux premiers votes avaient été annulés par le tribunal administratif début septembre. », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  87. « Quand le maire se félicite d'avoir menti… », sur Le Parisien.fr,  : « Oui, je vous ai volontairement caché que ce serait une mosquée. Je voulais montrer la normalité d’un tel projet. Contrairement à tous ces maires qui annoncent dans les médias qu’ils veulent une mosquée, moi, je l’ai […] Je n’ai pas voulu l’annoncer à la population car cela aurait forcément créé des tensions. ».
  88. « Vous avez interviewé Jean-Christophe Lagarde », sur 20minutes.fr, .

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