GABEGIELa corruption coûte près de 2.000 milliards de dollars chaque année

La corruption coûte près de 2.000 milliards de dollars chaque année dans le monde

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La corruption coûte au minimum 2% de la richesse annuelle mondiale.
La corruption coûte au minimum 2% de la richesse annuelle mondiale. - GILE MICHEL/SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La corruption engloutit chaque année 2 % de la richesse mondiale, selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI) paru mercredi. « La corruption est un phénomène extraordinairement complexe qui a tendance à résister au temps », indique ce rapport publié à la veille d’un sommet anti-corruption à Londres.

A eux seuls, les pots-de-vin versés chaque année sur le globe totalisent entre 1.500 à 2.000 milliards de dollars, soit pas loin du produit intérieur brut (PIB) français, même s’ils ne représentent qu’une partie du problème, indique le rapport. « Le coût général économique et social de la corruption sont sans doute encore plus élevés », ajoutent les auteurs.

Les plus pauvres plus durement touchés

La culture de la corruption encourage l’évasion fiscale et peut même, quand elle est généralisée, mener à des « violences, à des troubles civils avec des implications sociales et économiques dévastatrices », affirme le rapport. Par ailleurs, « la corruption peut gravement saper le potentiel d’une croissance partagée par tous », assure le FMI.

Pays riches et en développement sont concernés mais ce sont les populations les plus défavorisées qui en sont les premières victimes. « Les pauvres sont affectés de manière disproportionnée parce qu’ils dépendent davantage de services publics rendus plus coûteux par la corruption », affirme la directrice générale du FMI Christine Lagarde dans une déclaration écrite également publiée mercredi.

Selon le FMI, une stratégie de lutte contre la corruption ne peut être efficace que « si elle parvient à convaincre les principaux acteurs que les règles du jeu ont réellement changé ». Pour Christine Lagarde, l’arsenal législatif ne suffit pas. « Sans des autorités efficaces -- police et services d’enquête, procureurs et, au final, les tribunaux -- même le plus robuste arsenal légal sera inopérant, » assure-t-elle.

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